Parce qu’ils risquent d’impacter la rentabilité de votre investissement locatif, la vacance locative et le défaut de paiement des loyers sont deux points qui méritent que vous vous y attardiez. Voici la marche à suivre pour sécuriser vos revenus locatifs.

1. Vérifiez la solvabilité de votre locataire

Un bon moyen de réduire les risques d’impayés consiste à vérifier que votre futur locataire est capable de payer son loyer. Pour cela, et conformément au décret du 5 novembre 2015, vous pouvez demander à consulter certains documents : contrat de travail, trois derniers bulletins de salaires, avis d’imposition le plus récent, trois dernières quittances de loyers, etc.
Bon à savoir
Demander des justificatifs non prévus dans la liste établie par le décret de 2015 vous expose au paiement d’une amende de 3 000 €.

2. Demandez à ce qu’un tiers se porte caution

Pour prévenir les risques d’impayés, vous pouvez aussi demander à votre futur locataire qu’un tiers (un parent, dans la plupart des cas) se porte caution pour lui. Le garant s’engagera alors à payer le loyer à la place du locataire si celui-ci était dans l’impossibilité de le faire. Veillez toutefois à ce que le garant soit solvable en lui demandant des photocopies de son contrat de travail, de ses fiches de paie et/ou de son avis d’imposition… Enfin, préférer une caution « solidaire » à une caution « simple » vous évitera de devoir poursuivre votre locataire avant de vous retourner contre sa caution
Bon à savoir
Si vous bénéficiez déjà d’une garantie contre les impayés de loyers (une assurance, par exemple), vous ne pourrez pas exiger de caution de votre locataire. Sauf s’il s’agit d’un étudiant ou d’un apprenti.

3. Souscrivez une assurance

Pour sécuriser le paiement de vos loyers, vous avez également la possibilité de souscrire une assurance spéciale, la Garantie des Loyers Impayés. Sachez toutefois que souscrire une assurance pour se prémunir contre les impayés de loyers a un coût (jusqu’à 4 % du montant du loyer). Et que l’indemnisation ne sera débloquée qu’une fois le défaut de paiement constaté, soit dans un délai de trois mois environ.

4. Faites jouer le dispositif Visale

Si votre locataire est en situation de précarité (CDD, période d’essai…) ou qu’il s’agit d’un salarié de moins de 30 ans qui emménage dans l’année qui suit sa prise de poste, vous pouvez bénéficier d’une assurance gratuite. Le dispositif Visale qui a succédé à la Garantie des Risques Locatifs (GRL) et à la Garantie Universelle des Loyers (GUL) vous garantira - dans la limite d’un certain plafond - les loyers des trois premières années du bail.